Nouveaux toponymes à Sainte-Justine pour honorer la contribution des FDLS

Depuis quelque temps, plusieurs lieux emblématiques de l’hôpital Sainte-Justine et du Centre de réadaptation Marie Enfant (CRME) ont bénéficié d’une nouvelle signalisation. Cette opération pour « honorer les contributions exceptionnelles des femmes et des hommes qui ont bâti Sainte-Justine » a suivi un processus rigoureux sur plusieurs mois.

Après la diffusion des portraits d’une liste de pionnières et pionniers l’an dernier, on a procédé au vote. Puis un jury a examiné les propositions avant de transmettre leurs choix au comité de toponymie. Une fois la sélection finale validée, le conseil d’administration a donné son approbation.

Quatre FDLS honorées

C’est ainsi que l’on a retenu les noms de quatre Filles de la Sagesse pour nommer autant de lieux distincts. Un des pavillons porte fièrement l’appellation « Pavillon Noémi-de-Montfort » (Alice Bachand). Le nom d’Irène Pitre (Sr Claire du St-Sacrement) désigne désormais l’une des cafétérias.

Enfin, les noms des sœurs Élisa Sauvé (Valérie de la Sagesse) et Marie-Cyprien (Alice Barnabé) sont jumelés à d’autres personnes pour identifier deux des quatre passerelles. Ces dernières relient le pavillon Justine-Lacoste-Beaubien au Bâtiment des unités spécialisées.

Afin de faciliter la reconnaissance, le comité de toponymie a recommandé d’utiliser le nom civil, souvent mieux connu des membres du personnel. On note toutefois deux exceptions, soit celle concernant la supérieure de l’hôpital de 1960 à 1965 : Sr Noémi de Montfort (Alice Bachand) et Sr Marie-Cyprien (Alice Barnabé).

Le comité de toponymie a procédé à l’installation de plaques commémoratives à proximité des lieux nouvellement désignés pour présenter une courte biographie de chacune des personnalités retenues. Pédiatre et passionné de l’histoire de l’établissement, le docteur Jean-François Chicoine a rédigé ces descriptions basées sur diverses sources et collaborations.

En 2022, il avait aussi écrit un bref article « reconnaissance » afin de souligner l’apport des Filles de la Sagesse du Canada entre 1910 et 1996. Il conclut son texte sur une anecdote à propos de la hauteur des marches des escaliers… Qu’en pensez-vous?