Prier la parole de dieu
UN VISAGE QUI CONSOLE…
La consolation est un des plus beaux visages de l’amour, dit-on! Peut-être en avez-vous fait l’expérience : comme enfant lorsque le visage de maman ou de papa vous souriait en vous disant quelques paroles consolantes après vous être blessé.e.s ou réveillé.e.s en pleurant après un cauchemar. Certains adultes croient qu’accepter d’être consolé.e.s est signe de faiblesse… Il faut passer du monde des bien portants et des forts au monde de ceux ou de celles qui sont différent.e.s et fragiles pour accueillir une main qui console.
C’est cela que le prophète Isaïe nous raconte aujourd’hui, l’expérience d’un peuple fragilisé, désorienté qui accueille une parole consolatrice de Dieu : « Consolez, consolez mon peuple, dit Dieu. » (Isaïe 40,1)
Tout au long de cette première lecture, le prophète Isaïe dans une foi à toute épreuve, décrit Dieu sous les traits d’un visage consolateur. Il est Celui qui trouve urgent de venir réconforter son peuple. Il veut comme une mère ou un père rassurer son peuple. Il veut affirmer qu’enfin il est leur Sauveur, le Messie, Celui qui libère son peuple de l’esclavage et des travaux forcés. Il est le messager de l’Espérance. « Voici le Seigneur Dieu ! Il vient… »
Mais il nous faut préparer la route de notre cœur, aplanir tout ce qui nous empêche d’accueillir Celui qui vient nous sauver de toutes nos afflictions.
En ce temps de l’Avent, prends donc une minute pour…
- Voir où tu as besoin d’être consolé.e par Dieu et prendre le temps de Lui en parler;
- Présenter au Seigneur toutes les personnes et les lieux qui ont besoin de sa consolation aujourd’hui;
- Être comme Dieu, un visage consolateur par une présence attentive, par des gestes et des mots très simples.
« Moi, dont la foi est oscillante, j’observe qu’à chaque fois que je me remets à Dieu, je me sens mieux, apaisé. C’est un Dieu consolateur qui ne peut pas toujours nous empêcher de souffrir, mais il est toujours à nos côtés. » – Christophe André