Prier la parole de dieu
Prendre l’unique chemin, celui de Jésus
Le seul chemin qui mène à Pâques, c’est celui de Jésus.
En cette Semaine Sainte, suivons-Le, pas à pas.
Réflexion
LE DIMANCHE DES RAMEAUX ouvre la Semaine Sainte.
Il met en lumière l’ambivalence du cœur humain qui passe si facilement de l’acclamation à la condamnation.
Au cours de cette semaine, prenons le chemin avec Jésus.
Prenons le temps de Le contempler, car ce qu’Il a vécu vient éclairer et donner sens à ce qui se vit encore aujourd’hui dans notre humanité.
Rameaux en main, la foule acclame Jésus comme le Messie.
Lui se présente à eux humblement, assis sur un ânon.
Rameaux en main, quel est le Messie que je veux acclamer dans ma vie? Est-il humble ou triomphant ou…?
JEUDI SAINT
La nuit avant d’être livré, Jésus célèbre un dernier repas avec ses disciples.
Il prend le pain, le rompt et dit : « Ceci est mon corps, qui est livré pour vous. »
Avec Jésus, est-ce que j’accepte de tout donner, jusqu’à devenir un pain rompu pour nourrir l’autre?
Jésus se retire avec quelques disciples au jardin de Gethsémani.
Avec angoisse, Il pressent la mort. Dans sa prière au Père, Il lui crie son désarroi et le supplie de l’accompagner, de l’aider à vivre jusqu’au bout l’ultime don de l’amour en donnant sa vie.
En Jésus, Dieu vient habiter nos angoisses, nos peurs.
Avec Jésus, je peux crier ma douleur au Père et croire comme Lui que Dieu n’enlève pas la souffrance, mais nous y accompagne.
VENDREDI SAINT
« Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. »
On a peine à croire qu’aujourd’hui encore on inflige des supplices aussi cruels. Confions à Jésus tous ces prisonniers politiques, toutes ces femmes violées et tous ces enfants victimes de la guerre…
« Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils posèrent sur la tête de Jésus et se moquèrent de lui. »
On humilie Jésus et on se moque de Lui.
De qui se moque-t-on dans nos sociétés, dans nos milieux de travail et dans nos familles?
Quels gestes puis-je poser pour redonner sa dignité à une personne rejetée?
« Lui-même portant sa croix sortit en direction du Calvaire. C’est là qu’ils le crucifièrent. »
« Jésus a renoncé au triomphalisme et a embrassé la Croix.
Avec la Croix, on ne négocie pas, on l’embrasse ou on la rejette. » – Pape François
Jésus, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. »
Marie avec son cœur de mère est toujours là près de ceux qui vivent sous le poids d’une croix.
Sur la croix, Jésus se révèle avec la force désarmante de l’amour.
Contemplons-Le longuement et proclamons comme le centurion : « Tu es vraiment le Fils de Dieu. Tu es mon Dieu ».