Le 16 septembre, la planète entière souligne une réussite exemplaire en matière de protection de l’environnement : la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Célébrée chaque année, cette journée rappelle l’impact concret de la coopération mondiale et de la science sur la santé de notre atmosphère — et donc de notre avenir commun.
Une action collective historique
Adopté en 1987, le Protocole de Montréal est l’un des accords environnementaux les plus efficaces jamais mis en œuvre. Il visait à éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone, comme les chlorofluorocarbures (CFC), couramment utilisés dans les aérosols et les systèmes de réfrigération.
Près de 99 % de ces substances sont aujourd’hui en voie d’élimination, grâce à l’engagement coordonné de tous les pays du monde. Ce succès collectif démontre la puissance de l’action multilatérale, non seulement pour restaurer la couche d’ozone, mais aussi pour ralentir le réchauffement climatique : les scientifiques estiment que cela a permis de retarder d’environ 15 ans le premier été sans glace dans l’Arctique.
Des résultats concrets et porteurs d’espoir
Les projections scientifiques sont encourageantes :
- Un retour au niveau de 1980 est prévu d’ici 2040 pour la majorité du globe,
- d’ici 2045 pour l’Arctique,
- et d’ici 2066 pour l’Antarctique.
Cette restauration de la couche d’ozone pourrait permettre d’éviter des centaines de millions de cas de cancer de la peau et de cataractes d’ici la fin du siècle.
Un message fort pour le Temps pour la Création
Le thème 2025, « De la science à l’action globale », rappelle que les solutions aux défis environnementaux sont à notre portée… si la volonté collective est au rendez-vous. Cette journée s’inscrit donc parfaitement dans le Temps pour la Création, une période œcuménique qui s’étend du 1er septembre au 4 octobre et qui invite la famille chrétienne mondiale à prier, réfléchir et agir pour la protection de notre maison commune.
Le Protocole de Montréal nous rappelle que des décisions courageuses peuvent inverser la tendance, et nous inspirer à poursuivre nos efforts pour le climat, la biodiversité et les générations futures.
