Chaque année, le 23 août, la communauté internationale se rassemble pour honorer la mémoire des victimes de la traite négrière et de l’esclavage, à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
Cette date commémore l’insurrection du 22 au 23 août 1791 à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti), un soulèvement historique mené par des hommes et des femmes réduits en esclavage. Leur révolte a marqué un tournant dans la lutte contre l’oppression et a contribué à l’abolition de la traite transatlantique, menant à l’indépendance d’Haïti en 1804.
Un devoir de mémoire et d’engagement
Cette journée, instaurée par l’UNESCO, invite à une réflexion collective sur les causes, les conséquences et les héritages de l’esclavage. Elle souligne l’importance de transmettre cette mémoire, de reconnaître la dignité humaine de chaque individu, et de lutter contre toutes les formes contemporaines d’exploitation.
« Nous honorons la mémoire des hommes et des femmes qui se sont révoltés en 1791, ainsi que celle de toutes les victimes de la traite et de l’esclavage qu’ils représentent. Il est temps d’abolir une fois pour toutes l’exploitation humaine et de reconnaître la dignité égale et inconditionnelle de chacun », a rappelé Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO.
Une histoire à découvrir, une justice à construire
De nombreuses ressources sont disponibles pour approfondir la connaissance de cette page marquante de l’histoire :
- Le site officiel de l’UNESCO propose documents d’archives, vidéos et témoignages
- La série documentaire « Les routes de l’esclavage », produite par ArteTV, retrace les origines et les mécanismes de ce système à travers l’histoire de l’Afrique, de l’Europe et des Amériques.
En faisant mémoire, cette journée nous appelle à construire des sociétés plus justes, solidaires et inclusives, en nous inspirant du courage et de la résistance de celles et ceux qui ont refusé la déshumanisation.
