Les défis ne manquent pas pour assurer la santé dans le monde entier alors que sévissent les maladies, les catastrophes et les conflits. À cela s’ajoute la combustion des énergies fossiles qui ont un impact sur le droit de respirer un air pur, à l’intérieur comme à l’extérieur.
En 2025, cet événement mondial lance une campagne axée sur la santé maternelle et néonatale pour toute l’année. Les données récentes révèlent une situation catastrophique.
- Près de 300 000 femmes meurent à la suite de complications reliées à la grossesse ou à l’accouchement
- Plus de 2 millions de nourrissons décèdent avant l’âge d’un mois
- Environ 2 millions d’enfants sont mort-nés
- D’ici 2030, Unicef estime que 35 millions d’enfants risquent de mourir avant leur 5e
La campagne se déroule sous le thème « une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir ». Elle sollicite un engagement ferme des gouvernements et du milieu de la santé pour la mise en place d’actions et pratiques afin de mettre fin aux décès maternels et néonatals évitables.
Les tendances actuelles démontrent que 4 pays sur 5 seront incapables d’atteindre les cibles pour améliorer la survie de la mère d’ici 2030. En outre, un pays sur trois ne pourra diminuer la mortalité néonatale. Dans un tel contexte, la tâche s’avère colossale. Elle nécessite une implication de toutes et tous.
Rappelons que cette journée célèbre son 75e anniversaire en 2025. Elle marque également la création de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 7 avril 1948.