Cette année, la Journée mondiale de l’environnement met l’accent sur la lutte contre la pollution par les plastiques. Ce thème s’impose de lui-même à l’aube d’une importante rencontre internationale où les autorités des pays doivent négocier l’adoption d’un traité mondial décisif pour mettre fin à la pollution plastique. Cette rencontre se tiendra dans deux mois en République de Corée, pays hôte de cette édition.
Pour marquer le coup, la Province autonome spéciale de Jeju, où se tiendra l’événement, s’est donné un objectif ambitieux, soit celui d’éliminer la pollution plastique d’ici 2040.
Les recherches ont démontré que plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites annuellement. La moitié de cette production est conçue pour une utilisation unique. Moins de 10 % de ce plastique est recyclé.
La présence des microplastiques produit des effets néfastes pour la santé humaine, ravage les écosystèmes, du sommet des montagnes au fond des océans et affecte la biodiversité. On estime que chaque personne sur la planète consomme plus de 50 000 particules de plastique par année. Si l’on compte l’inhalation de ces particules présentes dans l’air, leur nombre augmente considérablement.
Plusieurs actions pour contrer l’usage du plastique sont à la portée de tous, à commencer par réduire la consommation de produits emballés et l’utilisation de tout produit en plastique à usage unique.
Cette journée mondiale, créée en 1972, lors de la Conférence de Stockholm en Suède, veut souligner l’importance des gestes des citoyens, des entreprises et des gouvernements pour contrer la pollution plastique. C’est une invitation à poursuivre la sensibilisation et le militantisme en faveur d’une accélération des mesures pour combattre ce fléau et encourager l’économie circulaire.