Le thème de cette journée internationale est évocateur à plus d’un titre. « La vision des filles pour l’avenir » prône une action immédiate afin de favoriser l’émancipation des filles par l’éducation et par l’élimination des facteurs qui nuisent directement à leurs droits.
Les Nations unies souhaitent ainsi combattre tout ce qui peut restreindre les choix des filles et leur avenir. « La génération des filles d’aujourd’hui est touchée de manière disproportionnée par les crises mondiales liées au climat, aux conflits, à la pauvreté et au recul des acquis durement obtenus en matière de droits de l’homme et d’égalité des sexes. »
Néanmoins, les filles font preuve partout dans le monde de résilience et de courage pour affronter les obstacles et nourrir leur espoir en un avenir meilleur. L’ONU espère rallier les autorités gouvernementales et la société civile afin d’assurer le rôle de véritables alliés capables de soutenir les filles pour développer tout leur potentiel. Elle rappelle que « lorsque les filles montrent la voie, l’impact est immédiat et de grande portée : les familles, les communautés et les économies sont toutes plus fortes, et notre avenir plus prometteur. »
Il est donc urgent d’agir en écoutant les filles et en investissant dans des solutions éprouvées pour contrer les stéréotypes.
L’Assemblée générale des Nations unies) a déclaré le 11 octobre, « Journée internationale de la fille » en décembre 2011. Elle appuyait ainsi la Déclaration de Beijing émise en 1995 qui faisait état expressément des droits des filles. Cette journée promeut l’autonomisation des filles et de leurs droits. Elle met en lumière que les filles accompagnées dans leur adolescence, « ont le potentiel de changer le monde — travailleuses de demain, mères, entrepreneures, mentors, chefs de famille, et dirigeantes politiques. »