Un rassemblement œcuménique spirituellement enrichissant a réuni plus de 2500 personnes pour lancer le Temps pour la Création 2023 le 1er septembre dernier. S’appuyant sur la prière œcuménique disponible dans le guide de célébration du Temps pour la Création, les voix des chefs participants ont mis l’accent sur la réflexion, la compréhension et la guérison.
Il est possible de revivre ce moment de ressourcement en cliquant ici.
L’avènement du Temps pour la Création est le résultat des efforts du Conseil œcuménique des Églises. En 1989, le patriarche Dimitri 1er a instauré un jour de prière pour la sauvegarde de la Création pour les orthodoxes le 1er septembre. Il s’agit pour ces derniers d’une date importante qui souligne le Nouvel An liturgique et commémore la création du monde par Dieu. En 2015, le pape François a officialisé ce temps de célébration pour l’Église catholique.
Rappelons que cet événement d’envergure se déroule du 1er septembre, jour de prière pour la sauvegarde la Création, au 4 octobre, jour de la fête de Saint François d’Assise, saint patron de l’écologie.
L’invitation est lancée d’assister en virtuel à la célébration de clôture le 4 octobre en consultant cette page pour tous les détails.
Le voyage du pape au Canada, source d’inspiration
Soulignons en terminant que dans son message pour la Journée de la Création, le pape François fait allusion à son voyage au Canada en 2022.
« … Par une belle journée d’été de juillet 2022, j’ai médité sur ces questions lors de mon pèlerinage sur les rives du lac Sainte-Anne, dans la province d’Alberta, au Canada. Ce lac a été et est toujours un lieu de pèlerinage pour de nombreuses générations d’autochtones. Comme je l’ai dit à cette occasion, accompagné par le son des tambours : “Combien de cœurs sont arrivés ici, anxieux et essoufflés, appesantis par les fardeaux de la vie, et ont trouvé près de ces eaux la consolation et la force pour aller de l’avant !”… »
« En ce Temps de la Création, attardons-nous sur ces battements de cœur : les nôtres, ceux de nos mères et de nos grands-mères, les battements de cœur de la création et du cœur de Dieu. Aujourd’hui, ils ne sont pas en harmonie, ils ne battent pas ensemble dans la justice et la paix. Trop de gens sont empêchés de s’abreuver à ce fleuve puissant. Écoutons donc l’appel à être aux côtés des victimes de l’injustice environnementale et climatique, et à mettre fin à cette guerre insensée à la création. »