Eh oui, une chanson sur la confession. Pas très glamour ! D’autant plus que ce n’est guère pour critiquer cette pratique typiquement catholique. Il en fait plutôt l’éloge. Voici ce qu’il en dit (selon ma traduction très libre) :
Pas mal du tout. Il met en lumière la fonction de recentrement, de « rapaillage » que remplit l’acte de se confesser. Et que c’est bien plus qu’un aveu robotique de fautes commises : plutôt un temps privilégié pour faire le point sur ce que l’on fait de bien et sur l’aide dont on a besoin pour mieux faire le reste. Très positif et moderne, comme approche.
Sa manière de présenter ce que les chrétiens appellent le péché n’est pas sans mérite non plus : « manquer le train », « être égaré loin de chez soi ». Images sobres et peu culpabilisatrices.
Et tout cela se termine sur une note tout à fait « orthodoxe » : « allez, admets que le soulagement que tu ressens ne vient pas de toi ». Bref, une chanson que l’on pourrait qualifier d’édifiante si cette épithète ne faisait pas aussi peur – parfois non sans raison !
Éditeur délégué chez Novalis et critique cinéma pour Médiafilm, j'ai collaboré régulièrement aux pages "Débats'' de La Presse après avoir obtenu des diplômes en théologie, philosophie, littérature française ainsi qu'en animation et recherche culturelles.