L’année 2020 n’est pas seulement l’année de la pandémie, mais aussi l’année du centenaire de Sr Thérèse Cormier. C’est le 12 juillet dernier qu’elle a soufflé les 100 bougies! Évidemment, dans le contexte actuel, les célébrations ont été bien sobres, ce qui n’a pas entaché la journée de celle qui ne cesse de nourrir sa dévotion pour la Vierge Marie depuis ses études secondaires.
Reconnue pour sa nature souriante et lumineuse et remarquée par ses connaissances de mille et une choses, Sr Thérèse témoigne de sa « sagesse » empreinte de sa propre quête. Une recherche alimentée par le projet sur la transformation par l’Amour de la Sagesse Éternelle. Un moment clé où elle a profité d’une initiation au processus de Sr Claire Dumont avant d’approfondir sa démarche.
L’une des sessions suivies portant sur la Sagesse dans la Création l’a profondément marquée.
Elle a entre autres retenu l’expression « Harmonie avec la Création » et se fixe comme but : rechercher l’harmonie avec les personnes, la nature et les événements. Une inspiration qui l’alimente et l’incite aujourd’hui à préparer sa « lampe dans la paix et la certitude de l’Amour miséricordieux du Seigneur. »
D’origine acadienne, Sr Thérèse souligne que ses ancêtres ont été déportés dans les cantons de l’Est. Elle vit deux tragédies dans son enfance. Elle perd sa mère à l’âge de deux ans et demi et sa belle-mère, à 11 ans. Après des études primaires chez les Sœurs de la Congrégation Notre-Dame, elle poursuit son instruction auprès des Sœurs de l’Assomption à Nicolet.
Au cours de ses années d’étude, une de ces sœurs lui prête la biographie de Montfort alors qu’une autre lui offre le Livre d’Or. Une préparation pour la Consécration à la Sainte Vierge par le père Henri-Marie Guindon, smm, l’éveille aux œuvres et à la spiritualité des Filles de la Sagesse. Le moment venu, elle s’oriente vers cette congrégation.
Elle débute sa carrière dans l’enseignement à Saint-Eusèbe et la poursuit en Haïti pendant huit ans. Elle s’y engage pleinement même si cette profession ne suscite pas autant son intérêt. À son retour au Canada, elle entreprend des études d’archiviste médicale à l’Hôtel-Dieu et travaille à l’Hôpital Sainte-Justine. Somme toute, elle assumera la fonction d’archiviste médicale et religieuse au Canada et en Haïti pendant une quarantaine d’années. En parallèle à ses engagements professionnels dans la région de Nicolet, elle est organiste.
Curieuse de tout, cette boulimique de la lecture s’adonne à plusieurs autres activités dans ses moments de détente : de la couture au son de la musique d’André Gagnon, à la peinture, les casse-têtes et les mots croisés.
Notes biographiques
- Née le 12 juillet 1920 à Montréal
- Famille de quatre filles
- Enseignante, infirmière, archiviste médicale et religieuse au Canada et en Haïti.
- Est administratrice de l’Hôpital de Val d’Or durant deux ans
- En religion : Sœur Aimée de l’Assomption
- A célébré 75 ans de vie religieuse en 2018