Le pèlerinage de prière et de réflexion contre la traite des personnes se tient en ligne dès 3 h 30 (heure du Québec-Ontario) le 8 février pour se terminer vers 10 h 30 – 11 h. Ce pèlerinage constitue le moment fort de la semaine d’activités de la lutte contre la traite tout en célébrant la fête de sainte Josephine Bakhita (le 8 février). Le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII) représentera le volet francophone de l’Amérique du Nord à ce pèlerinage vers 9 h 30 (voir l’horaire).
Ce dernier est organisé conjointement par Talitha Kum (un réseau d’organisations religieuses militant contre la traite) et l’Union des supérieures générales (UISG). Ce pèlerinage de prière est retransmis en direct en cinq langues (anglais, espagnol, français, italien, portugais). Il permettra aux représentants des 44 réseaux de Talitha Kum de présenter leurs prières et témoignages en lien avec leurs engagements et le thème de cette année « Cheminer en dignité ».
Note : Si vous avez raté la présentation en direct, vous pouvez visionner le pèlerinage complet
en vous rendant sur cette page. Il est à noter toutefois que cette vidéo est disponible pour un temps limité.
Ce thème choisi par un groupe de jeunes représentant plusieurs organisations internationales, « est une invitation à toutes les personnes de bonne volonté à marcher avec les victimes et survivants de la traite des personnes, et particulièrement avec les populations migrantes, comme des pèlerins de la dignité humaine et de l’espérance : jeunes, adultes et enfants, personnes de différentes traditions religieuses, cultures et générations », a mentionné Sr Abby Avelino, MM, nouvelle coordonnatrice de Talitha Kum. « Ce n’est qu’ensemble, en tant que communauté, que nous pourrons mettre un terme à ce fléau. Sauvegarder la dignité de chaque personne n’est possible que si nous savons comment maintenir la paix et protéger l’environnement. »
Rappelons que cette Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des personnes a été initiée par le pape François en 2015. Le choix de la date du 8 février est significatif puisqu’il rend hommage à sainte Joséphine Bakhita, victime de la traite dans son enfance.
Née vers 1869 à Olgossa, au Darfour (Soudan), Joséphine Bakhita a été enlevée et asservie alors qu’elle avait neuf ans environ. Après un long parcours, elle a finalement émigré en Italie où elle est devenue religieuse. Son corps a néanmoins conservé les traces de 144 cicatrices infligées au cours de ses péripéties de victime d’asservissement. En Italie, elle est davantage connue sous le nom « Maman Moretta ».
La semaine de rassemblement réunissant pour la première fois une vingtaine de jeunes a été organisée à la demande du pape François dans le but de leur faire vivre des moments de formation sur la traite des personnes. Ils seront par la suite invités à lancer une déclaration d’engagement afin d’amorcer les démarches pour la préparation du 10e anniversaire de la Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des personnes (JMPRCTP).
Un texte de réflexion pour la veillée de prière en lien avec cette journée est accessible ici.