Les femmes autochtones ont 25 % plus de risque d’être victimes d’un homicide que les autres Canadiennes alors qu’elles ne représentent que 4 % de la population canadienne. C’est ce qu’a rappelé entre autres, le rapport de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA), publié en 2019.
Cette journée fait un devoir de mémoire en hommage aux femmes et filles autochtones disparues et assassinées. C’est aussi un appel à rester vigilant.e.s. pour ne pas perdre de vue l’enjeu de la violence exercée à l’encontre des femmes et filles autochtones et susciter des actions rapides et concrètes pour créer un monde plus juste à leur égard.
Un peu partout au Canada, des organismes militent en faveur de la défense des droits des personnes autochtones et sensibilisent leurs membres.
Cette journée nous invite à prendre une minute de silence pour commémorer la mémoire des 1181 femmes et filles autochtones disparues et assassinées entre 1980 et 2021, selon le rapport de la GRC. Des cas identifiés comme non résolus à ce jour. Selon l’Association canadienne des femmes autochtones, ce chiffre serait plutôt de l’ordre de 4000 cas illustrant bien la gravité de la situation.