… Et lancement de la campagne 16 jours d’activisme
L’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté sa Déclaration pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes en 1993. Encore aujourd’hui, la violence visant les femmes et les filles est omniprésente dans nos sociétés. Elle constitue « l’une des violations des droits de la personne les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde », affirme l’ONU. De plus, cette violence est parmi celles les moins signalées, notamment pour des raisons de stigmatisation et du sentiment de honte des victimes.
Alors que le mouvement #MeToo #MoiAussi a lancé une mobilisation mondiale et suscité un sentiment d’urgence à agir pour contrer ce phénomène, on a vu poindre en parallèle de nombreux mouvements anti-droits. Dans son analyse, les Nations unies signalent la montée de groupes antiféministes qui a pour conséquence de restreindre l’espace de parole dans la société civile et une réaction hostile et même des attaques envers les défenseurs des droits des femmes et les activistes des droits de la personne.
L’organisme rappelle d’ailleurs que « toutes les 10 minutes, une femme est tuée. »
16 jours d’activisme : « Tous UNiS! »
Cette journée internationale sert également de lancement à la campagne de 16 jours d’activisme de lutte contre la violence établie sur le genre, qui touche particulièrement les femmes et les filles. Cette campagne se déroule jusqu’au 10 décembre, soit jusqu’à la Journée internationale des droits de l’homme. Elle est coordonnée par les Nations unies et ONU Femmes. Elle vise à sensibiliser et à susciter la mise en place de solutions pour s’attaquer à la source de ce problème mondial. C’est dans ce contexte que la campagne 2024 se déroule sous le thème « Tous UNiS! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles! » avec le mot clic #PASDEXCUSE.
Au Canada, et plus particulièrement au Québec, le 25 novembre est aussi le moment de lancement de la campagne 12 jours d’actions contre la violence faite aux femmes menant à la journée du 6 décembre, journée nationale de commémoration des victimes de l’école polytechnique (Montréal), le 6 décembre (1989).
Le Conseil du statut de la femme (CSF) se joint d’ailleurs au mouvement de sensibilisation. Cette année, la campagne pour contrer toutes les formes de violence faites aux femmes se déroule sous le thème « Refusons toutes les formes de violence ! »
Une activité à la portée de tous et toutes
Enfin, soulignons une initiative diffusée sur InterBible de Renaude Grégoire qui « invite les lecteurs.trices à ouvrir leur Bible, lire et réfléchir à partir d’un texte par jour, sur les femmes victimes de violence dans la Bible et dans nos sociétés… »
