La date du 21 mars a été retenue par les Nations Unies pour commémorer le jour où la police a ouvert le feu et tué 69 personnes à Sharpeville, en Afrique du Sud. Les personnes manifestaient pacifiquement contre les lois sur les « laissez-passer » imposées en 1960 par le régime de l’apartheid.
Après la proclamation de cette journée en 1966 invitant la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale, l’ONU a adopté le 4 janvier 1969, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
Au Canada, cette date du 21 mars est soulignée afin de prendre un temps d’arrêt pour réaliser que, malgré les avancées, les peuples autochtones, les communautés racisées et les minorités religieuses sont confrontés au quotidien au racisme systémique et à la discrimination. La montée des crimes haineux au pays démontre bien la pertinence de toute campagne en faveur d’une plus grande inclusion, peu importe le sexe, le genre, etc.
Cette journée veut à la fois sensibiliser et rallier toute la population afin de lutter contre les diverses formes d’injustice et de discrimination. On souhaite ainsi contribuer à une société égalitaire où chaque personne est respectée, vit en sécurité et a accès à toutes les ressources pour s’épanouir.
Au Québec, en lien avec cette Journée s’organise toute une Semaine d’actions contre le racisme et pour l’égalité des chances (SACR). Dans le cadre de sa 25e édition, les activités présentées appuieront le thème « Regard historique sur le racisme au Québec : le rapprochement entre Québécois de toutes origines et les nations autochtones ». Pour en savoir davantage sur les activités organisées entre le 21 et 31 mars, consultez le site Web.
Rappelons que le thème retenu en 2024 par l’ONU est : « Une décennie de reconnaissance, de justice et de développement : Mise en œuvre de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine. »