Cette journée a pour objectif d’éliminer les formes contemporaines de l’esclavage qui inclut la traite des personnes, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés, le recrutement forcé des enfants dans le cadre de conflits armés, sans oublier le travail forcé.
Cette journée commémore l’adoption de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui le 2 décembre 1949.
Plus de 40 millions de personnes sont victimes du travail forcé dans le monde selon l’Organisation internationale du Travail (OIT). Cette forme d’exploitation fait partie de ce que l’on appelle désormais l’esclavage moderne. Elle implique que les victimes ne peuvent refuser ou partir parce qu’elles sont sujettes aux menaces, violences, contraintes et aux abus de pouvoir.
Afin de s’attaquer particulièrement à l’élimination du travail forcé, l’OIT a adopté un protocole contraignant entré en vigueur en 2016. Depuis, elle a entrepris une campagne « 50 pour la liberté » pour convaincre au moins 50 pays à ratifier ce protocole dans le monde et à obtenir le plus grand nombre de signatures de citoyens. Elle souhaite ainsi redonner de l’espoir et offrir la liberté aux millions de personnes victimes de l’esclavage moderne. À ce jour, 59 pays ont ratifié ce protocole, dont le Canada et 89 106 personnes. Vous pouvez y participer ici.
Visionnez la capsule vidéo sur les droits fondamentaux pour un meilleur avenir du travail et celle qui brosse un portrait global de ce fléau ci-dessous.