2 décembre — Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage

Cette journée a pour objectif d’éliminer les formes contemporaines de l’esclavage qui inclut la traite des personnes, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés, le recrutement forcé des enfants dans le cadre de conflits armés, sans oublier le travail forcé.

Elle commémore également l’adoption de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui le 2 décembre 1949.

Les plus récentes données recueillies par l’Organisation internationale du Travail (OIT) révèlent des statistiques effarantes : plus de 50 millions de personnes sont victimes de l’esclavage moderne dans le monde en 2021, soit dix millions de plus qu’en 2016. Les filles et les femmes sont davantage victimes de ces diverses formes d’exploitation. À eux seuls, les mariages forcés impliquent 22 millions de personnes.

Le travail forcé est l’autre composante majeure de ce que l’on appelle désormais l’esclavage moderne. Cela implique que les victimes ne peuvent refuser ou partir parce qu’elles sont soumises aux menaces, violences, contraintes et aux abus de pouvoir.

Afin de s’attaquer particulièrement à l’élimination du travail forcé, l’OIT a adopté un protocole contraignant entré en vigueur en 2016. Depuis, elle a entrepris une campagne « 50 pour la liberté » pour convaincre au moins 50 pays à ratifier ce protocole dans le monde et à obtenir le plus grand nombre de signatures de citoyens. Elle a atteint son objectif en 2021 tout en poursuivant sa campagne pour rallier le plus de pays contre ce fléau. Le Canada a été le 35e pays à ratifier ce protocole en 2019. Les citoyens peuvent participer à la campagne en consultant cette page pour découvrir qu’avec un simple crayon, on peut participer à la lutte contre le travail forcé.

Visionnez la capsule vidéo sur les droits fondamentaux pour un meilleur avenir du travail et celle qui brosse un portrait global de ce fléau ci-dessous.