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18 décembre — Journée internationale des migrants

Les mouvements de population ne datent pas d’hier comme en fait foi la naissance de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) rebaptisée de cette façon en 1989 après de multiples changements de nom.

En 2020, 3,6 % de la population mondiale soit environ 280 millions de personnes constituaient ce que l’on appelle des « migrants internationaux ». L’histoire démontre que ce phénomène est en croissance, conséquence de situations volontaires ou forcées dues aux catastrophes, aux conflits, à la pauvreté extrême, aux difficultés économiques et aux changements climatiques.

Si les raisons économiques sont l’une des principales motivations de ces déplacements internationaux, il ne faut pas oublier les diverses violations des droits de la personne (violences, persécutions, répressions politiques…)

L’ampleur des migrations actuelles et à venir incite l’OIM à sensibiliser les dirigeants de tous les pays du monde pour qu’ils établissent des stratégies et des politiques afin de mettre à profit l’apport des migrations dans le respect des droits fondamentaux de la personne migrante. D’année en année, on constate que le sujet de la migration est au cœur des défis de la communauté internationale. Cela requiert une coopération plus étroite et une action collective entre les pays, les régions et une meilleure sensibilisation de la population pour combattre les préjugés.

Saviez-vous que le tiers des entreprises canadiennes étaient détenues par des immigrants? Le gouvernement canadien dévoile plusieurs impacts positifs de l’immigration sur cette page Web.

À l’occasion du 70e anniversaire de son existence en 2021, l’OIM a fait la promotion de la mobilité humaine et présenté divers documents et capsules vidéo où des migrants témoignent de leur parcours. L’une d’entre elles souligne l’intégration d’une famille syrienne au Canada. 

Consultez la Déclaration de Bruxelles adoptée en 1951 alors que l’on procédait à la création du Comité intergouvernemental provisoire pour les mouvements migratoires d’Europe (PICMME — ancêtre de l’OIM) pour faire face aux déplacements de personnes à la suite de la Deuxième Guerre mondiale.