« Les enfants sont l’avenir de la famille humaine : c’est à nous tous de favoriser leur croissance, leur santé et leur sérénité », a mentionné le pape François lors de la publication du rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) en 2021. Le pape avait également lancé un appel à « tout mettre en œuvre » pour résoudre les problèmes de nature économique et sociale à l’origine de ces pratiques.
Selon ce rapport, 160 millions de filles et de garçons sont concernés par ce phénomène dont 79 millions exerceraient des activités dangereuses. Dans le rapport, l’UNICEF souligne « Ces enfants qui travaillent sont partout, mais invisibles : domestiques dans les maisons, derrière les murs des ateliers, cachés dans les plantations. Les pires formes de travail des enfants comprennent l’utilisation d’enfants comme esclaves, la prostitution, la vente de drogues, le crime ou l’enrôlement comme soldats dans des situations de conflit ou pour d’autres travaux dangereux. »
En 2024, la Journée mondiale contre le travail des enfants célèbre le 25e anniversaire de l’adoption de la convention sur les pires formes de travail des enfants (1999, no 182). Malgré des progrès notables ces dernières années pour diminuer le nombre d’enfants astreints au travail, on estime que sans stratégie d’atténuation, leur nombre pourrait augmenter de 8,9 millions, notamment en raison de la pauvreté et d’une vulnérabilité accrues.
Cette journée mondiale veut raviver une action internationale pour mettre en œuvre la Convention no 182 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et accentuer l’adoption de politiques nationales pour s’attaquer aux causes profondes de cet enjeu en s’appuyant sur l’appel à l’action de Durban de 2022.
