En cette 32e édition de la Journée mondiale du malade, le pape François a choisi le thème « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Il s’adresse particulièrement aux régions où la culture de l’individualisme et du rejet se répand sournoisement amenant les gens à devenir « indifférents et même impitoyables lorsque les personnes n’ont plus la force nécessaire pour suivre le rythme. »
Selon lui, cette culture influence les décisions politiques de façon à limiter « le droit fondamental à la santé et à l’accès aux soins… » En contrepoids, il incite à faire preuve davantage de compassion et de fraternité.
Le pape reprend son discours déjà amorcé dans l’encyclique Fratelli tutti sur la place des personnes « qui ne servent plus » en signalant la réclusion des personnes malades, un isolement « qui nous fait perdre le sens de l’existence, nous prive de la joie de l’amour et nous fait éprouver un sentiment oppressant de solitude dans tous les passages cruciaux de la vie. »
Il poursuit en mentionnant aux personnes malades l’importance de demander une présence et de l’aide. « N’ayez pas honte de votre désir de proximité et de tendresse! Ne le cachez pas et ne pensez jamais que vous êtes un fardeau pour les autres. »
Son message se veut un rappel que toutes les personnes malades, fragiles et pauvres sont au cœur de l’Église, « ne l’oublions pas! » Le texte intégral est disponible en plusieurs langues, dont le français et l’anglais. Une carte de prière est aussi offerte par la Conférence des évêques catholiques du Canada en format PDF.
La Journée mondiale du malade a été lancée par saint Jean-Paul II en 1992 dans le but de sensibiliser le monde à la situation des personnes malades, souvent esseulées et isolées.
Dans plusieurs diocèses au pays, il existe des ressources d’accompagnement pastoral pour les personnes malades. À Montréal, il faut signaler la présence du Service d’accompagnement spirituel des personnes malades ou âgées à domicile (SASMAD). Cet organisme offre des visites individuelles à domicile par une personne bénévole. On peut consulter leur site pour en savoir davantage.
Il ne faut pas hésiter à contacter son diocèse pour connaître les services disponibles et connaître les éventuelles activités spéciales et célébrations organisées en marge de cette Journée mondiale du malade.