Cette année, la Journée des droits de l’homme met l’accent sur l’impact des droits de la personne sur chaque individu au quotidien. Par le truchement de la campagne « Nos droits, notre avenir, maintenant », l’Organisation des Nations unies (ONU) souhaite valoriser l’apport des droits de la personne dans la solution aux enjeux mondiaux.
La campagne veut également faire ressortir les réussites tout en incitant la collectivité à reconnaître l’importance et la pertinence des droits de la personne. Elle veut « changer les perceptions en luttant contre les stéréotypes négatifs et les idées fausses et mobiliser pour revigorer le mouvement mondial en faveur des droits de la personne. »
Rappelons que la Déclaration universelle des droits de l’homme a été proclamée par l’Organisation des Nations unies le 10 décembre 1948, à Paris. Pour la première fois, on énonçait clairement la nécessité de protéger les droits fondamentaux de façon universelle.
Ce document fondateur se veut une source d’inspiration pour promouvoir l’exercice universel des droits de la personne. Il proclame ainsi « les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. »
La Déclaration a servi de base pour la protection des droits de la personne depuis sa proclamation et doit servir plus que jamais à protéger les groupes vulnérables comme les personnes handicapées, les peuples autochtones, les personnes réfugiées et migrantes.
Le saviez-vous? Le texte de la Déclaration a profité du travail d’un Canadien qui a élaboré la première ébauche de ce texte qui contenait 48 articles dans sa version initiale. Consultez l’article paru dans le journal Le Devoir pour connaître la petite histoire de cette contribution.
